Le bâtiment de la base est à l’extrémité Sud de l’aérodrome, soigneusement verrouillé. N’y entre pas qui veut…
Première salle, le magasin d’équipement médical. Le médecin stagiaire est en train de vérifier le matériel.
On débouche ensuite dans le hangar, assez différent des autres garages à aéronefs de la plateforme... Sols, parois et portes d’une blancheur immaculée. De peur de salir ce laboratoire, on a envie de mettre les patins comme autrefois sur le parquet des grands-parents.En silence l’équipe s’affaire, chacun sa procédure en tête pour préparer la journée d’intervention. De dos à côté de l’hélico branché sur la grosse batterie externe, le pilote, Renaud Guillermet, s’apprête à monter à bord pour une prévol minutieuse avec Patrick Meyer, le mécanicien.
Une longue check-list s’ensuit, égrenée entre les deux hommes.
Pendant qu’ils travaillent on va faire le tour de la machine… beaucoup plus spacieuse qu’on ne l’imagine.
Bon, une fois la machine tractée hors du hangar, retour au calme, on prend un café ensemble. Convivialité et présentations.
Le treuil est à gauche, c’est le mécanicien en place gauche qui est responsable de sa manœuvre et guide le pilote à la verticale du lieu de récupération.
L’éveil de la base
Café du matin : l’équipe
L’équipement médical est chargé, la machine est prête, presque elle piaffe déjà…!
Donc, de gauche à droite : Renaud Guillermet (tiens on dirait qu’une admiratrice a fait livrer un bouquet bien printanier), Patrick Meyer le mécanicien, pas facile à photographier, Géry Binauld, médecin du Samu, Christophe Borne, infirmier, Théo Chabani, interne dont ce sera la première sortie en hélico et en montagne. Atmosphère détendue, tranquille, les voix paisibles, sans stress.Et le café… très bien !