Voler au loin : recommandations de La Triade

Ça peut vous mener loin, le VFR ! C’est pour cela que l’on va vous raconter comment La Triade a pu pendant vingt six ans parcourir la quasi totalité des pays d’Europe plus un bon nombre d'autres.

La Triade, c’était trois pilotes du Versoud, Christian, Paul et René qui, de 1996 à 2022, ont partagé plus de 800 heures de vol à bord d’un Cessna puis d’un DR 400 et ensuite d’un CIRRUS pour parcourir bien des pays.

Alors, aujourd’hui qu’elle n’existe plus ou du moins qu’elle ne vole plus, peut-être, La Triade pourra-t-elle encore donner envie à celles et ceux qui rêvent de voler au loin et leur dire que, finalement, le pas à franchir n’est pas si grand !

Car lorsqu’ils se sont rencontrés un jour à l’aéro-club, aucun des trois compères n’avait jamais franchi les frontières de l’hexagone sauf René qui, une fois, au départ de Nancy où il habitait alors, s’était risqué à Jersey. Une aventure ! Il en parle encore  !

Former un équipage

C’est l’incontournable point de départ. Pour les grandes navigations, il est indispensable d’être au moins deux. Les avantages sont multiples. Outre que ça permet de partager les frais, c’est surtout la possibilité de se répartir les tâches que ce soit au sol ou en vol car, bien sûr, le vol que vous ferez ne sera JAMAIS celui qui aura été prévu et préparé, la météo et le contrôle aérien se faisant une joie de vous envoyer là ou vous ne l’avez pas prévu.

Alors le copilote vous aidera à :

  • Préparer la navigation, évaluer la météo, prévoir les déroutements. C’est tellement plus facile, plus complet et plus rapide à deux !
  • Surveiller l’horizon en vol, surtout dans les zones très chargées et c’est toujours bien plus efficace avec deux paires d’yeux.
  • Se contrôler mutuellement en vol ! Combien de fois, au cours de nos vols, le pilote a-t-il entendu le copilote lui rappeler que les volets ne sont pas rentrés, qu’il faudrait sans doute réduire le régime moteur, que le contrôleur attend que l’on réponde, que pour rejoindre le point d’entrée SW1, il faut prendre 20 degrés à gauche, etc.
  • Rechercher sur les cartes quelle est la fréquence (Marseille info, Paris info..) qui vous permettra d’être suivi par le contrôle.
  • Repérer sur la carte les différentes zones militaires qu’il faudra bien traverser et savoir à quelle altitude le faire.
  • Donner les caps nécessaires pour rejoindre les différents points d’entrée / sortie dans les zones à fort trafic.
  • Sortir les cartes d’approche du classeur pour les donner au pilote le moment venu et ranger celles qui ne sont plus nécessaires.
  • Evaluer avec le pilote la décision à prendre - déroutement, demi-tour - lorsque les conditions de vol deviennent difficiles du fait d’une météo dégradée.
  • Diminuer le stress quand il apparaît. La présence d’un autre pilote à côté de soi est toujours un facteur qui contribue à tranquilliser le pilote, à calmer ses appréhensions.

Bien sûr, il faudra commencer par faire quelques vols modestes ensemble afin de s’assurer de la compatibilité des membres de l’équipage. On ne pilote pas tous de la même façon, c’est sûr. Il y a les méthodiques, ceux qui le sont moins, ceux qui n’aiment pas le vent et les turbulences, ceux qui craignent la proximité des nuages, ceux qui ont 1000 HDV et ceux qui en ont 150, ceux qui ont cinquante ans et ceux qui en ont trente de moins.

Alors faites quelques petits vols ensemble (Lyon, St Etienne…) pour voir, comprendre, sentir et décider si vous allez pouvoir vous associer et former l’équipage d’une vie ! Tant que vous ne saurez pas si chaque membre de l’équipage peut faire totalement confiance à l’autre, tant que le partage des tâches ne sera pas devenu une routine, inutile de vous lancer dans l’aventure.

Nous, on a eu cette chance de pouvoir se rencontrer et de former un équipage à trois qui s’est avéré d’une solidité à toute épreuve au cours de toutes ces années. Pensez donc, on n’a pas réussi à s’engueuler une seule fois ! Pourtant les occasions n’ont pas manqué !

Alors, si vous avez la possibilité d’en faire autant, ça facilitera encore bien plus les vols lointains. Sans compter bien sûr que partager les frais à trois c’est forcément encore mieux.

Le premier vol lointain

Nous, on avait décidé que ce serait pour aller en Corse. On vous recommande ce vol tant il offre d’avantages :

  • D’abord, tout le vol se fera en français ce qui facilite bien les choses.
  • Ensuite, il y a le fameux plan de vol à remplir : trouver le formulaire, savoir quoi mettre dans les cases, à qui l’envoyer et comment….Et l’avantage de la Corse, c’est que le chef pilote ou le contrôleur de la tour se fera un plaisir de vous aider à le remplir puisqu’ils connaissent tous le trajet pour aller là-bas. Sans compter qu’il y a aujourd’hui des applications (Foreflight, etc.) qui vous faciliteront beaucoup la tâche !
  • Bien sûr, il faudra aussi prévoir les gilets de sauvetage et étudier ce que sera le parcours, les fréquences à contacter, les zones à éviter, etc. En 1996, le gros souci était de trouver le fameux point MERLU, le GPS n’existant pas encore ! Mais là encore, l’avantage d’un tel vol c’est qu’il est facile de trouver au club des pilotes qui ont fait dix fois ce trajet et qui auront plein de conseils à vous donner.
  • Et vous n’oublierez pas les cartes papier. On sait bien que le téléphone, les tablettes, le GPS de l’avion vont faire le travail pour vous, mais on sait bien aussi, on l’a vécu plusieurs fois, que la batterie de votre tablette va défaillir au plus mauvais moment, que le GPS va aussi choisir de perdre les satellites quand il ne faudrait pas, ou que vous avez oublié votre merveilleux téléphone lors de la précédente escale !

Et n’oubliez pas qu’il y a encore des VOR et que savoir s’en servir est une aide précieuse quand le reste ne marche plus.

Et puis, bien sûr, il y aura la météo du jour et c’est sans doute ce qui fera hésiter la plupart des pilotes. On a tous tendance au début à se décourager à la perspective de rencontrer quelques nuages sur le trajet ou un vent de travers à l’atterrissage. Bien sûr, pour une première grande navigation, il serait préférable d’avoir du beau temps assuré. Ce sera un souci de moins à affronter.

Pour nous, tout au long des années passées à voler ensemble, c’est certainement le point qui a toujours pris le plus de temps.

On y va ou on n'y va pas ? On passe par où pour éviter la pluie ? Le relief est-il dégagé ?

Etudier les TAF, les METAR, les TEMSI et, aujourd’hui, examiner les cartes météo et les prévisions fournies par de multiples applications ont toujours, surtout lorsque la météo était incertaine, donné lieu à beaucoup de discussions, aucun des pilotes n’appréciant pas la situation de la même façon. Peut-être, un inconvénient de voler à trois finalement ? Mais à la fin, on a le plus souvent retenu l’avis du plus pessimiste de l’équipage.

Et là encore, un premier vol vers la Corse sera facilité par l’aide que vous amènera le chef pilote dans l’évaluation de la météo.

Alors quand vous aurez fait tout ça et que la météo est favorable, il n’y aura plus qu’à partir. Évidemment, lorsque vous découvrirez que devant vous il n’y a plus que la mer, une petite angoisse montrera le bout de son nez. Mais vous verrez combien la voix du contrôleur qui est omniprésente, compte tenu du trafic, sera rassurante sans compter que les GPS d’aujourd’hui vous tranquilliseront en donnant en permanence votre position.

Et maintenant, on veut franchir les frontières ? Êvidemment on bute tout de suite sur un obstacle : l’anglais !

Là, c’est incontournable. Il faut absolument avoir le FCL.055 nécessaire et c’est sûr, cela demandera d’investir du temps pour apprendre la phraséologie de base indispensable. Rappelez-vous, l'aéro-club organise une formation à l'anglais aéronautique.

Et vous devrez passer les tests de la DGAC qui sont parfois bien décourageants. Compléter des phrases avec les mots que vous avez entendus, il faut bien reconnaître que cela n’a rien de très facile surtout pour ceux dont la connaissance de l’anglais est très limitée, voire nulle parfois.

Mais il ne faut pas non plus exagérer la difficulté. Comme vous le comprendrez rapidement, il s’agit d’un vocabulaire très basique et quand vous aurez mémorisé une cinquantaine d’expressions ou phrases standard vous pourrez affronter l’adversité. Et il y a tellement d’applications pour vous entraîner !

Et puis il suffit que, soit le pilote, soit le copilote, soient capables de s’exprimer, n’est-ce-pas ? Nous il y a toujours eu une personne à bord chargée d’effectuer le contrôle en anglais, même si ce n’était pas le pilote !

Et quand vous aurez enfin ce fameux FCL, faites donc quelques petits vols locaux en anglais (Lyon, Chambéry…) pour vous entraîner et très vite, vous pourrez affronter d’autres horizons.

Et puis, si les tests de la DGAC vous rebutent, essayez donc Lingaero, c’est tellement plus facile pour le même résultat !

Et on va où pour un premier vol ?

Bien sûr, pour un premier vol hors frontières, vous aurez de nombreux choix au départ du Versoud ; la Suisse; l’Italie, l’Allemagne sont proches. Mais dans ce cas, vous allez devoir rapidement affronter des zones à fort trafic comme Genève, Bâle, Bruxelles, Turin, Milan… qui vont vite créer une charge de travail importante à l’équipage : changements de fréquence incessants, cheminements obligatoires, modifications d’itinéraires demandées par le contrôle…

Essayez la Belgique (la Wallonie, bien sûr ! ) ou le Luxembourg ! le contrôle se fait en français ainsi que toutes les formalités et pas de traversée maritime à affronter !

Nous, pour un premier grand vol, on avait choisi la Tunisie et pour plusieurs raisons :

  • Le trajet fait passer par la Corse, et la Corse on y était déjà allés !
  • Le contrôle radio en Tunisie se fait aussi en français même si, bien sûr, on doit passer à l’anglais pour le survol de la Sardaigne. Mais comme le trafic y est plus que limité, ça ne pose guère de problèmes.
  • Même à Tunis, le trafic n’a rien d’excessif et si vous décidez d’aller visiter Tozeur, Djerba….vous bénéficierez alors de vols bien tranquilles.

Mais pour un vol hors frontières, il y aura quand même quelques autres points à envisager :

  • le handling ! A l’étranger vous serez très souvent dans l’obligation, dès votre atterrissage, de passer par un service de handling qui vous acheminera à travers les divers bureaux pour déposer le plan de vol, trouver le bureau météo, passer les formalités de police et douanières, trouver un taxi ou un bus pour aller en ville et, bien entendu, payer les taxes et le service de handling. Vous pourrez essayer de vous en passer, mais si vous ne parlez pas le grec, le polonais, le turc ou le croate, il pourra s’avérer parfois difficile de savoir où aller dans les dédales de l’aérogare et de se faire comprendre quand vos interlocuteurs ne maîtrisent pas l’anglais.
  • la présence d’essence. Ce qui paraît une évidence quand on vole en France l’est beaucoup moins si on s’en écarte. Sur de gros terrains, l’essence est souvent inexistante car il n’y a que peu, ou pas, de petits avions, et sur les petits terrains, souvent non plus car le trafic est insuffisant pour justifier une pompe. Donc, il faudra bien vérifier la présence du type de carburant nécessaire sur les cartes d’aérodrome sachant qu’en plus ce n’est pas toujours une garantie. Alors évitez de vous poser avec des réservoirs à sec et gardez toujours de quoi pouvoir rejoindre un autre terrain.
  • le canot pour les survols maritimes importants. Bien sûr, cela vous obligera à vous arrêter, le plus souvent à Cannes, pour récupérer celui que vous aurez réservé. Car dès que vous êtes à plus de 50 NM de toute côte, c’est obligatoire. Evidemment, ça prend un peu de place dans l’avion mais souvenez-vous que l’eau est parfois bien fraîche et que si seule votre tête émerge de l’eau vous serez bien difficile à repérer !
  • Même si les gilets suffisent pour la Corse, n’oubliez pas de les enfiler avant le décollage car si, par malchance, vous en avez besoin, ce n’est pas à ce moment-là qu’il faudra les trouver à l’arrière de l’avion, les sortir de leur emballage, les enfiler…Trop tard !
  • et puis les cartes bien sûr ! Car autant dans les pays voisins vous trouverez toutes les cartes nécessaires, autant, si vous quittez l’Europe, ça peut s’avérer plus compliqué et vous devrez certainement passer du temps sur internet pour savoir où les trouver qu’il s’agisse de cartes générales ou de cartes d’approche des aérodromes.

Plus loin encore ?

Là, ça peut devenir plus compliqué : il est certain qu’un vol vers l’Algérie, la Turquie ou l’Egypte demande bien plus de préparation :

  • L'essence qui va devenir hypothétique. Alors, pensez à vous munir de 2 ou 3 bidons plastiques pliables qui vous permettront d’aller à la station service la plus proche pour faire le plein d’essence auto compatible ! On vous assure que ça marche tout aussi bien, on l’a fait de nombreuses fois !
  • Indispensable, la petite pompe manuelle (une "branlette" pour les initiés ) qui vous permettra de transférer l’essence depuis des bidons ou des fûts jusqu’aux réservoirs de l’avion. Sans oublier le filtre qui permettra d’éviter d’y mettre le plus gros des saletés qui traînent au fond des fûts !
  • Les inévitables autorisations requises dans certains pays pour pouvoir prétendre y accéder. Et là, ce sont souvent plusieurs mois à l’avance qu’il faut s’en préoccuper car la lenteur de réaction de certaines administrations est souvent proportionnelle à leur exotisme !
  • Les cartes qui sont bien souvent inexistantes car le vol VFR est inconnu dans certains pays. Dans de nombreux cas, vous ne disposerez donc plus que des cartes américaines ou alors des cartes IFR, qu’il s’agisse des cartes ELO pour les airways ou des cartes d’approche pour les terrains.

Et si un jour vous devez vous aventurer au-dessus des déserts, venez nous voir, on aura plein de choses à vous dire !

L'équipement de l'avion

Même pour des vols relativement proches on a toujours emporté avec nous :

  • un bidon d’huile et un entonnoir sachant que l’idéal est une bouteille d’eau gazeuse plastique coupée par le milieu, la marque important peu,
  • un petit rouleau de fil de fer,
  • deux bougies de rechange et le produit qui vous permettra de détecter celle qui est défectueuse,
  • deux ou trois tournevis, clés ou pinces,
  • un pneu et une chambre à air de rechange. C’est trop bête de vous retrouver bloqué en Scandinavie ou ailleurs parce que le pneu s’est déchiré et que vous n’en trouvez aucun de rechange là ou vous êtes. En 26 ans, on a quand même crevé trois fois !
  • les cordes qui vous permettront d’amarrer l’avion pour éviter de le retrouver emporté par le vent qui s’est levé en votre absence,
  • bien entendu du papier essuie-tout en quantité et le produit qu’il faut pour nettoyer verrière et bord d’attaque,
  • un jeu de clés de rechange de l’avion.

ET TOUS les numéros de téléphone et adresses mail qui vous permettront, en cas de problème, de contacter le chef pilote, le club, la tour du Versoud, les assurances…où que vous soyez.

Et le pilote, il a quoi avec lui ?

Le moins possible ! Une petite planchette fixée au genou avec un crayon qui y est attaché pour éviter de le perdre quelque part sur le plancher ou entre les sièges à la moindre turbulence. Et sur la planchette il se contentera de noter les fréquences, les altitudes et les points de report que lui donnera le contrôle.

Comme nous, vous verrez assez vite qu’il est absolument inutile d’avoir sur les genoux des tonnes de feuilles avec les logs de marche, les fréquences prévues, une tablette, etc. Tout ça ne demande qu’a s’égarer par terre ou entre les sièges et en plus, ne servira à rien, ou presque, car le vol que vous ferez ne sera jamais celui qui était prévu.

Laissez faire le copilote. C’est lui qui vous passera les cartes nécessaires le moment venu, vous indiquera les zones à éviter, les altitudes à respecter, vous confirmera le dernier message du contrôleur que vous avez mal compris, voire vérifiera que vous n’avez pas fait d’erreur en affichant les fréquences ! Sans compter que pour trouver d’urgence un terrain où se poser vu la météo qui se profile, vous ne serez pas trop de deux pour le choisir.

Et comme il est sympa, il vous passera aussi la bouteille d’eau emportée car vous avez la bouche un peu sèche après toutes les turbulences encaissées !

Et pour vous faire sourire

On n’a jamais réussi à faire croire que l’on était organisés et que l’on préparait nos vols méticuleusement. Pourtant on avait un partage des rôles bien huilé ! Jugez-en ...

Avant le départ :

  • René s’occupait généralement d’acheter et réunir la documentation nécessaire notamment les cartes, d’obtenir les autorisations voulues quand c’était nécessaire, de vérifier que les assurances couvraient bien l’avion dans les pays que l’on se proposait de visiter.
  • Paul était chargé de réunir tout le matériel et l’équipement nécessaire à l’avion et de vérifier bien à l’avance qu’il disposait du potentiel d’heures nécessaire.
  • Et Christian ?  Lui, il avait deux spécialités :
    • D’abord, nous expliquer que finalement si on faisait autre chose que le vol prévu, ce serait quand même bien mieux. Notez qu’il n’avait pas toujours tort et c’est comme cela qu’un samedi matin au lieu d’aller à St-Etienne on est allés à Venise !
    • De transporter une valise (!) remplie d’une documentation dont on s’est longtemps demandé à quoi tout ça pouvait bien servir. Et là encore, il faut bien reconnaître qu’un jour où le contrôle au large de Rome nous demandait de suivre la route A1 que personne ne connaissait il a sorti triomphalement de cette valise magique la carte qui convenait !

Et aux escales :

Là, on était exemplaires !

  • René, qui se débrouille à peu près en anglais et en espagnol, s’occupait le plus souvent des démarches avec les autorités administratives des aérodromes : handling, météo, plans de vol, police…
  • Paul, lui, remplissait le carnet de vol de l’avion et enregistrait toutes les dépenses faites sur un petit carnet qu’il n’a jamais réussi à perdre. Après quoi, au retour, il sortait un superbe tableau Excel avec, pour chacun, la répartition des heures à la minute près et des dépenses faites, au centime près.
  • Christian, lui, sortait "Le guide du routard" (documentation essentielle pour ces voyages ! ), son téléphone, et cherchait l’hôtel qui pourrait bien nous accueillir et le restaurant qui recueillerait tous les suffrages. Côté hôtels rien à dire, on en a toujours trouvé un. Côté restaurant aussi, mais avec une spécialité qu’il adore : choisir celui qui se trouve si possible le plus loin possible de l’hôtel ! Notez que ce n’est pas idiot après plusieurs heures de vol coincés dans le cockpit, autant marcher un peu !

Alors, c'est parti pour l'aventure ?

Sur la carte ci-dessous, on a rappelé quelques-uns des vols que l’on a faits. Tous ont été faits en VFR à l’exception de quelques très rares fois où des branches ont été faites en IFR pour permettre à René de garder sa qualification.

Peut-être, vous donneront-ils des idées ? En tous cas, c’est ce que l’on vous souhaite !

Et si vous voulez nous parler de vos idées,  alors pas d’hésitation :

- René CLÉMENT